Je voudrais remercier les gens pour leurs commentaires sur ma page facebook et sur mon courriel hier. Vous étiez une vingtaine à me donner votre opinion et ce fût très partagée. Mario Dumont a-t-il réussi à faire oublier son début de campagne désastreuse ? Pauline Marois a-t-elle convaincue les québécois qu'elle pouvait être une bonne première ministre ? Jean Charest a-t-il conservé la faveur populaire du début de campagne ? Voici ce que j'en pense...
Mario Dumont a gagné le débat. Il aura réussi à faire ce qu'il fait de mieux soit démontrer une proximité envers les problèmes des gens. Pendant que Jean Charest énumérait des colonnes de chiffres, Dumont, lui, parlait du quotidien des québécois, des problèmes à surmonter, l'éducation des enfants, la situation de la santé etc. Ceux qui enterrait déjà l'ADQ avant même la fin de l'élection vont serrer leur pelle car le prochain sondage démontrera probablement un vent plus positif pour le parti de monsieur Dumont.
Pas très loin derrière, Pauline Marois a su démontrer une vigueur qu'on ne lui connaissait pas. Il est clair que madame Marois avait beaucoup à gagner de cette exercice qu'elle a rempli haut la main. Son objectif était de démontrer qu'elle avait la carrure de première ministre et elle a passé le test. En ne cédant aucun pouce à ses adversaires, elle fera également le plein au niveau de l'opinion publique. Aura-t-elle réussi la performance pour devenir la première femme première ministre du Québec ? J'en doute car elle devait se démarquer de façon plus solide pour espérer renverser la vapeur. Le prochain sondage répondra probablement à la question.
Monsieur Charest, depuis des jours, tente de minimiser l'impact du débat sur la campagne électorale. On le sait, en tant que meneur, il se devait de sauver les meubles. Il aura réussi son pari: passer au travers sans trop de dommages. Il est clair que plusieurs questions demeurent sans réponses ce qui créera probablement une brèche dans une campagne sans faille jusqu'à la semaine dernière. Stephen Harper a eu le dossier de la culture, Jean Charest, lui, la Caisse de dépôt.
Le grand perdant ? Stephan Bureau. Incapable de contrôler ses petits commentaires inappropriés, il tentait de cacher son incapacité à bien gérer la situation par des phrases humoristiques. Monsieur Bureau devrait se rappeler qu'il n'est plus sur le plateau de Juste pour rire ! Je ne sais pas pour vous mais je me suis ennuyé de Jacques Moisan. En faisant parfois l'arbitre qui veut voler le show, Stephan Bureau a passé à côté de devenir l'incontournable animateur de débat. On peut comprendre pourquoi il a été l'objet de litige dans les négociations du débat.
L'autre perdant ? Le citoyen. Celui qui a assisté au renouveau de la politique aux États-Unis avec l'arrivée de Barack Obama n'a pas trouvé de grand leader inspirant en regardant la télé hier. Une question a été posé à ce sujet: quels sont les projets rassembleur pour le Québec ? Le cynisme semble occuper une grande place dans le coeur des québécois surtout dans cette campagne électorale qui est arrivé beaucoup plus vite que prévu. Sans avoir un sauveur, peut-on espérer quelqu'un qui nous inspire, qui nous fait bouger, qui nous force à nous dépasser ? Si le passé est garant de l'avenir avec les Lesage, Lévesque et Bourassa, gardons confiance !
mercredi 26 novembre 2008
mardi 25 novembre 2008
Qui a gagné le débat ?
Vos commentaires sur la page facebook ou sur le blogue !
Demain, 7h10, on en parle à CJRC 104,7 FM...
Demain, 7h10, on en parle à CJRC 104,7 FM...
Le retour...
Bonjour tout le monde.
C'est le retour. J'ai reçu le feu vert de pouvoir tenir un blogue plus efficace à partir de maintenant. Je suis bien content et le contexte de la campagne électorale demeure un bon moment pour discuter des enjeux qui touche la population, qui touche ma génération.
Avec mes collègues Patrick Duquette du journal Le Droit et Marie-Lou St-Onge de TAG Radio, je recevrais chez moi trois jeunes militants politique afin de regarder le débat des chefs ce soir. Étienne Boulrice du PLQ, Jean-Nicolas Martineau de l'ADQ et Simon LaTerreur du PQ commenteront le débat avec les yeux d'une génération qui vivra avec les conséquences de la prochaine crise économique. Sont-ils satisfaits des enjeux ? Sont-ils satisfaits de leur chef ? Comment vivent-ils avec le fait que nous sommes l'une des générations qui votent le moins depuis plus de 50 ans ? À surveiller demain...
Merci de votre patience et demain, je reviens avec les conclusions et les discussions qui ont eu lieu dans mon sous-sol !
C'est le retour. J'ai reçu le feu vert de pouvoir tenir un blogue plus efficace à partir de maintenant. Je suis bien content et le contexte de la campagne électorale demeure un bon moment pour discuter des enjeux qui touche la population, qui touche ma génération.
Avec mes collègues Patrick Duquette du journal Le Droit et Marie-Lou St-Onge de TAG Radio, je recevrais chez moi trois jeunes militants politique afin de regarder le débat des chefs ce soir. Étienne Boulrice du PLQ, Jean-Nicolas Martineau de l'ADQ et Simon LaTerreur du PQ commenteront le débat avec les yeux d'une génération qui vivra avec les conséquences de la prochaine crise économique. Sont-ils satisfaits des enjeux ? Sont-ils satisfaits de leur chef ? Comment vivent-ils avec le fait que nous sommes l'une des générations qui votent le moins depuis plus de 50 ans ? À surveiller demain...
Merci de votre patience et demain, je reviens avec les conclusions et les discussions qui ont eu lieu dans mon sous-sol !
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